Qu'oi qu'on y fasse

 Je reste avec toi , te parle ,
tu ne me lis pas, ton ombre existe  encore
Quand j'ai signé avec le diable ,
 je ne savais pas ce que c' était...
je disais oui ce jour là 
souvenir de promenade ensoleillée
lunettes perdues

Si tu es malheureux appelles moi
je serais la pour toi , tu le sais

Parfois , je revois

Catane ,citta  noircie aux volcaniques effluves de l'Etna
 j'avais suivi le littoral sud orangé de soleil
 la route vide, les villes fantômes les usines oubliées.
 à chaque ville l' immense escalier 
des églises toujours assidument fréquentées  ce jour
la valse des images " dronées "
 puis Agrigente la romaine
 Méditerranéenne Sicile magique jamais oubliée...
je voudrais te dire tous ces souvenirs enregistrés
qui maintenant n'appartiennent plus qu'à moi

Destinées de femmes

 Hors tous les modes de réactions que je partage avec toutes 
Dans mon exil je reste seule toute seule vraiment seule ....
 je fais confiance à mes intuitions mes expériences 
 Ce sujet n'est pas à admettre ni à consentir  
La part du diable est dans l'inégalité des sexes
 mal universel difficile à déboulonner depuis toujours
 Faire partie de ce paragraphe d'extradition systématique
 semble " normal" suivant les cultures ... 
Alors Quoi ? nous aimons , nous payons  faisons de enfants 
travaillons respectons  l'autre constamment
 Mais ce rôle ne me convient vraiment  pas du tout 

 D'autre part se faire voler sa place ,ses sentiments 
serait un des rôles funestes de " celles qui jouent " 
voleuses jalouses affamées dirigées par des hommes 
 comment peuvent elles en arriver à cela ? 
c'est affligeant de veuleries incompréhensibles .

Double face ,

Mince , élégant , intelligent , agréable , soigné ,ordonné  réfléchi , 
 parfois bretteur  intolérant , médiocre instigateur de voltes faces
bien que charmant sans être "prince "multi qualités à ne pas énumérer.
 Sauvée du désespoir par lui j'aurais été

 Que dire  ? irascible , irritable porté à la colère impatient , incontournable,inconséquent incontrôlable , inconvenant du mépris qu'il inspire , inconscient  du danger qu'il induit sans vergogne ...
colérique de fureurs incompréhensibles .... 
 Fragilisée , je ne peux que me taire...

Je me souviens

De ces jours neigeux du jura, près de la ferme 
le saut du Doub ,torrent impétueux déchirait 
la terre de ses cascades froides c'était un dimanche après midi,
 nous avions chaussé les bottes nous étions enveloppés  de laine 
et  d'écharpes chaudes 
 A grands pas , mon bébé dans le ventre je marchais , voir ce majestueux fracas ,
 là quelques touristes photographes occupaient les lieux.
 Outre la blancheur de la neige , le jour diminuait 
lentement... il fallait revenir .. mais de retour sur le champ
plus d'indication ni de repère , peut être des lumières ?
à la merci d'une erreur d'estimation nous avancions
 plongeant nos pieds  dans le froid matelas d'hiver,
de plus en plus épais , (60 cm ) nous étions isolés , 
aucune barrière ne bordait le terrain
" ne t'inquiètes pas mimie " on va se retrouver
 mais l'angoisse serrai ma gorge , le papa était parti devant pour  chercher un invisible chemin...
alors me voila toute seule au milieu du champ avec mon bébé...
j'ai entendu " la voilà"une vieille dame du village 
pile Wonder en main m'ouvrait le chemin
 Il ne faut pas partir comme ça madame disait elle
 les jours sont courts , la maison est la !
 Ha , mimie dormait malgré tout , 
quitter l'arnachement mouillé gelé ,
 boire un thé chaud manger des croques monsieur
 s'allonger sous l'édredon de plumes du lit.

voila , parce qu'il neige je me souviens de toi avec moi !

La mort de la Vierge.

Michel Angelo Merisi a peint l'inconcevable , la mort de notre mère
une jeune fille de la rue victime de violences tient son rôle
celui de l'envol calme de son âme  vers les cieux
peu importe elle aussi, exprime la vierge elle même
Ce moment la ou l'on se voit endormie  vraiment 
Le fleuve des idées suscitées par l'image m'incite à me penser
mais aussi ces furtives idées me portent   vers Denise ma mère d'afrique du nord..
vers ma mère absente éloignée d'elle même . 
Toutes ces femmes couronnées d'un cercle d'or
 celui que l'ont  donne à leur amour immense .

Et maintenant

Que vais je faire ? 
vers quel néant glissera ma vie ?
Ne plus marcher mon seul soucis 
Il faut le changer, trouver le geste 
qui m'en sortira ?

My Eraseur

Ce  mal enraciné  qui s'accroche indéfiniment
entortillé le long de mon corps de ma colonne
 est ce le privilège  souhaité qui m'échoit 
 Moult tornades , avalanches , catastrophes entrent en jeu
avec l'assurance de m'en sortir quand ça ira  je vis , 
 retrouve parfois ce qui plait à un autre que toi, 
la nouvelle année  m'a réveillée révélée 
 

Sans raison aimer

Voilà tu vois tu n'y peut rien , sans raison
Je t'aime je t'aimerai toujours plus jamais
j'ai deux amours uniques et complémentaires...
celui qui a  quitté et déchiré mon âme
celui qui l'a réveillé emmené protégé
 Avec lui je marche, je dors, je vis , j'existe .

Contre tout je continue

Je ne trouve plus le chemin je parle toute seule
j'entends encore tes pas , les clefs déposées sur la cheminée