un homme une femme

Le poète disait: "Et la mer efface sur le sable , les pas des amants désunis" .
Qu' importe le poète et les "chabalabala ", nos pas n'ont laissé aucune empreinte sur le sable , nous sommes des Amants très Unis, Nos Coeurs y Croient"
Seules les traces d'un tracteur , les petites pattes des oiseaux animent le balayage interrompu de la marée éloignée.
Au fond de ma poche les petits coquillages ramassés sur la grève se sont éparpillés.
Fragmentés en autant de souvenirs à se rappeler ,de messages , de mots,de paroles, de pensées d'amour qui nous assaillaient alors à cet instant ;
aujourdh'ui , ils ne peuvent s'effacer, disparaitre de nos mémoires.
A jamais , le monde entier sait l'amour que nous nous portons.
De New York à Valparaiso ,de tous les coins perdus du monde, la nouvelle est donnée: Nous nous sommes retrouvés! .

NOUVEL ASTROLABE

Latitude donnée 81.87 .
les sourcils sont plus raides
que son imaginaire plus souple qu'il n'y parait....
de lui on ne connait que le dictat du travail bien étudié finalisé revendiqué
rien à voir avec une pendule , le tic tac est induit par la lumière...
pourquoi 240 moucharabiehs ? les chiffres sont comme le scorpion.
Cet arachnide est une constellation importante dans le zodiaque.
Il construit par lui-même , l'architecte et JPD ont cet équilibre
indéniable.
la thématique géométrique mobile répond aux variations que le système planétaire induit...on se tourne vers l'amour et la lumière ..pour s'ouvrir.
quand le phénomène disparait les moucharabiehs se ferment.
Par un jour récent nous avons découvert admiratifs , le discour incessant de la façade de L'IMA . En ce lieu ,tout ce qui nous tient à coeur dans ce monde peut se résumer. 

demain est un autre jour

cinq flèches, une lune montante , des chiffres et des lettres.
l'astrolabe à la paupière mi-close déploie
les cils du zodiaque.
l'axe anime d'un regard rayonnant
l'avance inexorable des heures,
un grain de beauté blanc maintient le cadran
le lecteur descrypteur trouve ici ses repères
la gothique scriptum mise sur la signification des chiffres
le cadran immobile retient une triple danse avec les mois
la lumière solaire et le rythme lunaire
l'orphisme médiéval avait un langage aujourd'hui perdu
mais la planète bleue demeure ,
le soleil et la nuit perdurent
ils scandent le défilement mystérieux des jours
par différents rayons tracés de noir ou de blanc
et par la rigueur métallique des flèches....
je ne sais pas lire la valse du temps
mais l'équilibre est sauf
les complémentaires du boitier compensent
l'emboitement des mouvements constants
vers demain.... à nous d'en savoir plus ...

La mer est immense

je ne peux l'oublier
au delà des nuages et du sable
l'empreinte de nos pas
le vent calme et serein
l'amour dans les yeux
les petits coquillages oubliés par la marée
les traces de pattes des mouettes
le soleil présent et discret
l'immensité à vivre
c'est ennivrant
le souvenir des vacances de l'enfance
l'idée de demain dans nos mains. 

dans mon téléphone il y a un cactus

hérissé de haine et d'agacements un appel violent m'a mise en demeure
j'aime mon ami comment lui parler maintenant, la crainte m'habite à nouveau . 

Pleiade d'images , vent frais du soir.

Reconnaissance d'un haut lieu Renaissance gorgé de poésie...
juste à la pointe de l'if,
sous le profil du pignon de saint Côme , aux abords du chevet de la collégiale romane..
chanter les lieux ,trouver les mots du poète ,aborder l'idéal
retrouver l'ivraie nourrissante ,celle qui cache le bon grain
ratisser le mal du passé
pour les bienfaits du présent
Sortir de son âme ,exalter l'instant
fermer les yeux parcourir le temps
humer le bonheur naissant
allons visiter la rose déclose émouvante dans sa pourpre vesprée
juste avant le champ clos de l'hiver.
fugitif passage avec ma boite à images et à messages
naïve attention d'enfant sage guetteuse d'heureux présages
chaque nouveau pas s'imprime dans le sable du prieuré
c'est la fin de journée ,demain sera un autre jour d'amour.