Le flot du tango

Lancinant , cruel, il grince  glisse  sur ma mémoire
deux pas en avant deux pas en arrière 
volte face contre point virevolte
La voix de Don José a imprimé mon for intérieur ,
celui qui a préféré son banc en retrait savait la danse macabre
que le détour  offrait en retour ...
le culte de l'oncle foireux avait marqué ses fils.
la médiocre tradition de l'abandon lâchait la fierté.. 
de l'hidalgo andalou 
Dont cried for me Andalucia..., " jolie" Mary
madrilène  plus  qu'accablée tu rêves
le bandoléon s'étire et se referme lentement,
s'ouvre suavement gravement tout le temps..
Comment retrouver se retrouver ? oublier je ne sais...

Ces instants que l'on veut charmants..

 A toutes les vomissures de ceux qui ne veulent rien donner 
le vide désespérant , les râles constants , les addicts méchants
 rien de bon vous attend c'est normal 

 avez vous pensé qu'un petit effort vous sortirait de ce marasme ?
pour avoir ,il faut vouloir !

c'est aujourd'hui qu'il faut vivre..

Pleinement , hors de tout chagrin
je vis au delà des lendemains, en possession de moi-même.
Le soucis du passé est rangé dans le rayon des cas désespérés aux lésions "auto immunes"

 Chacun sait , que les lendemains restent moins sûrs,
pour ceux qui ont donné le désespoir. vendu la peau de l'ours ! Carpe diem!!